Le clip de notre long WE de 3 jours en Sicile est en ligne.
Alors comme d’hab’, il n’est pas dispo ici dans cet espace blog, mais dans la page vidéo.
Vous pouvez le retrouver ici directement (ou en cliquant sur l’image).
Depuis mi-août nous n’avons pas spécialement chômé… Tout d’abord nous sommes allés rendre visite à Caterina et Shawn sur leur lieux de vacances : La Sicile.
Nous voilà donc près de Marina di Modica à la pointe sud de l’île.On vous le dit tout de suite,ça ressemble fortement au Paradis. De longues plages de sable fin, des figuiers de barbarie sauvages, la garrigue, le soleil, la bonne cuisine de la mamma!
Et puis on était super heureux de retrouver nos amis de Rome que nous n’avions pas vu depuis février. Et là, on a rencontré toute la famille, les parents (le papa de Caterina a construit cette maison incroyablement accueillante et la maman en plus d’être une cuisinière à se damner est une ancienne star de la radio), les cousins (2 ados totalement craquants), le frère de Caterina et sa jolie famille, leurs amis, sans oublier le perroquet, la chienne et les tortues! Ouf, une vraie aventure on vous le dit!
Shawn et Caterina, sont nos amis du coeur, ceux que le hasard a permis de rencontrer. Que de rires partagés avec eux. C’est avec eux que nous avons tenté nos premiers timelapse, car il faut dire que nous partageons entre autres choses, la passion de l’image et du matériel photo…
On a hâte de les retrouver pour partager de nouvelles aventures videogéniques et photographiques. A priori ce serait le Sri Lanka et les Maldives vers le mois de juin prochain. En attendant que Maxime termine la vidéo de la Sicile, vous pouvez retrouver celle de Shawn ici.
Le festival du film de vacances vous ne connaissez pas ?
C’est un festival qui n’est que trop peu connu, et c’est d’ailleurs sans aucun doute le seul festival qui pourrait paradoxalement recevoir le plus de participants car il s’agît juste de filmer ses vacances ! Rien de plus simple : appuyer sur « record », monter et envoyer ! Pas besoin d’être pro car chacun se retrouve dans les catégories.
En novembre 2009 nous avions participé à la 3ème édition, et nous avions eu un prix avec le clip de Ljubljana.
Cette année-là, c’est le phénomène Brice Lartigue qui avait raflé les principaux prix, avec son film Paris-Paros vraiment décalé et très fun. Nous en sommes d’ailleurs fan !
La quatrième édition aura lieu en février 2012 au Futuroscope, et les films pour cette édition sont à envoyer avant le 20 septembre.
Douze films sont sélectionnés et six prix sont donnés dont un prix du public un prix du conseil régional Poitou-Charentes… enfin faut fouiller la page pour tout savoir.
Alors comme il y a plein de vidéastes parmi vous donc n’hésitez pas à participer !
Avec Claire nous allons envoyer un film mais nous ne savons pas encore lequel ni sous quelle forme… on a encore 3 semaines pour décider…
Vous retrouvez la fan page facebook ici.
Aujourd’hui, on va remonter dans le temps, pour arriver à l’année 2007.
En 2007, avec Claire nous ne nous connaissions pas encore: nous faisions encore tous les deux nos voyages dans notre coin. Claire faisait déjà ses voyages avec ses appareils photos, et j’allais débuter les miens caméra à la main.
2007, c’est donc l’année où les amis m’ont offert mon premier camescope, un Samsung Mini DV: j’étais comme un fou avec ce jouet!
Ah il en a vu des vertes et des pas mûres celui-là! En août 2008, il s’est mangé une boule de pétanque (il s’est pris pour le cochonnet…) mais il est toujours d’attaque!
Alors dès qu’il y avait une occasion, hop, le camescope était de sortie. Je l’ai emmené pour la première fois en voyage en Syrie, à l’automne 2007.
Mais c’est en Algérie, 2 mois plus tard, où nous sommes partis à 4 amis vers Djanet, que j’ai vraiment commencé à m’amuser avec cette petite chose. Et c’est en Algérie aussi où le concept de l’intro (faire tomber des objets) a commencé. D’ailleurs, pour la petite histoire de ces intros, c’est Claire qui a souhaité que nous continuions à faire tomber des objets en rapport avec les lieux traversés!
Voici donc cette vidéo sur une musique de Tinariwen (il faudrait d’ailleurs repasser un bon coup de stabilisateur à tout ça!).
Et voilà, 3 semaines après notre retour de Corse, le clip est terminé et en ligne.
Alors comme d’hab’, il n’est pas dispo ici dans cet espace blog, mais dans la page vidéo.
Vous pouvez le retrouver ici directement (ou en cliquant sur l’image).
Nous avons découvert que la TV du Parlement Européen organisait un concours de vidéo virale sur le thème de l’Europe!
L’Europe ou plutôt « la diversité en Europe ». Autant dire que c’est très large! Ca peut donc aller des différentes formes de cultures du rutabaga (toujours du mal à l’écrire ce mot) de la Roumanie à l’Irlande en passant par la Suède, ou même des différentes sortes de rires, de langues, de comportements, de religions, d’architectures, de modes vestimentaires, de cuisine (hors Mobalpa hein), de musiques, de transports, d’arts, de jeux, deux cafés l’addition, bref, la DI-VER-SI-TE!
Alors ça se passe sur leur site, ici pour les modalités, le brief et tout et tout. Le truc, c’est qu’il faut envoyer sa vidéo avant le 31 juillet 2011, donc dans 12 jours maintenant, et les vidéos seront ouvertes aux votes des internautes cet automne, et la vidéo gagnante remportera un bon cadeau Regali un voyage dans 3 villes européennes au choix. Donc on en déduit que ça peut être Toul, Charleville-Mézières et Sedan en février pour le grand fou qui aime flirter avec le grand frisson! (Bon accessoirement, on pense que ça peut-être aussi Palerme, Moscou et Edimbourg hein).
Alors forcément, on va essayer de participer mais si on utilise de la musique, il faut être titulaire des droits… c’est là que ça se complique pour nous, même si on va sans doute trouver une solution…
Voici une petite recette de Canistrelli corses. Ce sont de petits gâteaux secs à base de vin blanc, je dirais qu’ils sont rustiques. Ils peuvent être aromatisés à l’anis, au citron, à l’orange ou autres selon les goûts et les envies ou tout simplement préparés natures.
Ils sont délicieux trempés dans un café ou un chocolat chaud ou croqués en douce debout dans la cuisine…
Ce n’est pas vraiment une recette qui en jette, mais sur le bateau par mauvais temps, ils ont été d’un grand réconfort et nous ont permis d’éviter les fringales.
De retour à Paris, j’ai eu un coup de nostalgie, alors j’ai cherché une recette, mais je n’étais pas vraiment satisfaite de la 1ère version alors hier je m’y suis remise…Les canistrelli se gardent très bien dans un tupperware fermé.
-500 grammes de farine
-1 sachet de levure alsa
-1 pincée de sel fin
-90 grammes d’huile
-130 grammes de vin blanc
-100 grammes de sucre en poudre + sucre dans un ramequin pour décoration
-un fond de verre de pastis (je n’en avais pas, j’ai mis de l’ouzo, ça marche aussi)
-1 cuillère à café d’arôme naturel de citron
-1 cuillère à café d’arôme naturel de pistache
Vous pouvez remplacer les arômes ci-dessus par ceux de votre choix ou rajouter une poignée de graines d’anis en plus (Max n’aime pas trop les grains alors je n’en ai pas mis)
Recette
C’est vraiment simple: d’abord, pré-chauffez votre four Thermostat 165, puis mélangez tous les ingrédients, faites une boule de pâte qui ne doit pas être trop collante et surtout ne pas attacher à vos doigts. Au besoin rajoutez un peu de farine ou à l’inverse un peu d’eau.
Puis coupez la pâte en deux et formez deux boules. Prenez en une et étalez la, pas trop finement,environ 1 centimètre et demi d’épaisseur. Pour éviter de salir le plan de travail, un ami m’a donné une astuce: il faut étaler la pâte entre deux feuilles de papier cuisson.
Une fois la pâte étalée, utilisez un emporte pièce de la forme de votre choix, ou découpez la pâte en losanges, carrés ou rectangles.
Remplissez un ramequin de sucre en poudre et roulez les canistrelli dedans, puis disposez les sur du papier cuisson et enfournez pendant 25 à 30 minutes cela dépend de votre four. Ils ne doivent pas brunir, à peine se colorer.
Recommencez avec le restant de pâte. Dégustez!
De retour à Ménilmuch après notre périple sur les eaux bleues de la Méditerranée, il est temps de faire le récit de cette belle aventure. Samedi dernier, nous avons rejoint Myriam, Laurent, leurs enfants ( Eva, Titouan, Valentine) et leurs chiens (monsieur et madame Alaska et Diabolo de Courte Truffe) à Saint Raphael pour prendre la mer à bord d’un catamaran et rejoindre Calvi. Dimanche soir, c’est le grand départ, nous sommes aussi excités que les enfants! Nous effectuerons la traversée de nuit pour arriver à Calvi au petit matin, en espérant voir baleines et dauphins. A part Laurent, nous sommes tous des « primo-traversants » et novices de la voile.
Très vite le vent se lève face à nous, il faudra traverser au moteur, et ce ne sera pas de tout repos car nous sommes ballottés dans des creux d’un mètre, des clapots en tout sens. Voir la lumière baisser et les côtes françaises disparaître est très impressionnant, car bientôt la nuit est là et on est seul au milieu d’une mer agitée. Seul? Pas vraiment… En réalité, il y a un monde fou autour de nous, des ferry, des cargos, des bateaux de croisière, des plaisanciers… Nous apercevons leurs feux de mâts au loin et tentons de deviner leur route afin d’éviter toute collision! Une drôle d’ambiance s’installe, un bateau nous suivra presque toute la nuit. Des lampions décorent ce navire, et de loin, ainsi illuminé, il ressemble à un escargot géant. Avec ses 5 mâts, il s’agit probablement du bateau du club Med.
Enfin nous arrivons à Calvi après 13H de traversée, mais malheureusement sans avoir vu de cétacés. Cependant pas de déception, car la traversée nocturne est à elle seule une aventure! En arrivant dans la baie, tout le monde est sur le pont pour la manoeuvre de mouillage, il faut jeter l’ancre, et contrairement à ce que l’on croit, cela ne se fait pas en 5mn…Puis il faudra 2 voyages en annexe (le zodiac qui nous permet de rejoindre la terre ferme) pour que tout le monde (toutous compris) puisse visiter Calvi. Nous reviendrons de cette visite chargés de délicieux produits locaux acheté chez Annie traiteur. On vous recommande vivement cette adresse!
Mardi matin nous levons l’ancre, cap sur la Girolata (petit village uniquement accessible par bateau)en passant par la réserve marine de Scandola. Les paysages réjouissent notre regard, le soleil est au RDV et le vent est tombé, ce qui a pour conséquence de nous obliger à voguer au moteur, mais au moins, cela nous repose de la mer agitée de la veille. Nous trouvons une petite crique après le village de la Girolata, il s’agit de la baie d’Elbo. Un petit mouillage paradisiaque avec une plage peuplée de cochons peu sauvages. Mais d’abord vite les palmes!
Nous nous réveillons avec un roulis annonciateur d’une journée agitée… Et nous ne serons pas déçus! Nous mettons cap vers Sagone avec un vent force 5, et un clapot infernal. Myriam est malade, Valentine n’en mène pas large et même Titouan et Eva ne sont pas à la fête. Quant aux deux limiers ils regrettent l’herbe verte de leur jardin! Au moins nous pourrons mettre les voiles! mais à chaque passage de cap, le vent change, passe de face, et nous oblige à remettre le moteur. Puis, à nouveau change, et il faut remonter la voile. Et ainsi de suite. Une fois arrivés, il faut trouver une place. Préparer le déjeuner (Il est 15H…). Ensuite, tout le monde dans l’annexe direction la plage. Puis revenir, préparer le dîner, et avant de se coucher sortir les toutous une dernière fois, avec l’annexe bien sûr! Inutile de préciser qu’avec un tel rythme, on dort merveilleusement bien la nuit!
Jeudi matin, le vent est toujours là et Myriam prend la barre avec une houle de 2m! Sensations fortes garanties. Les enfants sont ravis de s’accrocher au filet du trampoline à l’avant du catamaran. Je les rejoins et c’est parti pour les montagnes russes. On est trempé, mais quelle rigolade et quelle incroyable sensation de s’envoler! Nous passons au larges des sanguinaires, ces quatre îlots disposés en sentinelles à l’entrée du golfe d’Ajaccio, le spectacle des vagues se brisant avec écume et fracas ne peut qu’impressionner.
A Ajaccio il faut refaire le plein de gasoil, d’eau, puis trouver une place pour passer la nuit. Le bateau ce n’est vraiment pas de tout repos! La semaine a passé à toute allure et déjà la fin sonne pour nous. Après une courte soirée en ville nous devrons rentrer à Paris le lendemain. Myriam, Laurent et les enfants continueront en direction de Bonifaccio, puis entameront la boucle retour. On leur dit merci de nous avoir fait partager ces moments forts et on leur souhaite bon vent!
Et vous pouvez retrouver les photos ici.
Nous sommes dans les startings blocks, puisque dans 45 minutes maintenant nous devons rallier Nice puis St Rapahel où nous attendent des amis et leurs enfants et leurs toutous… car notre escapade de juin va nous mener en Corse! Et pas pour 48h, mais pour 120h!
Alors pourquoi St Raphael? Car nous allons partir du port, embarquer dans un catamaran de toute beauté et rejoindre la Corse dans la nuit de dimanche à lundi…
Et voilà la bête à voile qui va nous conduire à l’île de Beauté:
Y’a même un trampoline à l’avant pour faire les fous avec les toutous!
Quant à l’intérieur, on vous laisse juger…
Et on ne va pas dormir sur le pont, non non non s’il vous plaît! Il y a des cabines superbes aussi:
Alors forcément, nous sommes excités comme des puces, car lundi au petit matin, lorsque nous apercevrons au loin le phare de l’île Rousse, nous aurons peut-être la chance de voir les baleines…
En attendant, il nous faut rallier St-Raphael et chargés comme jamais… et avec du nouveau matériel et plein d’accessoires sympathiques pour le futur clip…
Je suis tombé par hasard via la « globestoppeuse » Anick-Marie sur un formidable projet: Handicap au vent. Antoine (22 ans) et Florent (26 ans) partent le 15 juin pour 3 mois aux USA.
Leur but: rallier Miami à San Francisco en stop. C’est déjà plutôt insolite.
Mais là où leur projet devient énorme, c’est que Antoine est paraplégique, suite à un accident de parapente en 2008.
Je suis particulièrement sensible aux personnes en fauteuil depuis une grande leçon de vie que j’ai reçue il y a de cela 15 ans maintenant: en 1996 je me casse le genou, et je passe 1 mois et demi en centre de rééduc. Je m’apitoie sur mon sort durant ce mois et demi, alors que dans ce centre, il y a de nombreuses personnes aux pathologies et traumatismes beaucoup plus lourds, dont de nombreux paraplégiques. Et je fis une rencontre, une personne en fauteuil qui avait une joie de vivre comme rarement je n’avais vu. Une pêche de fou, toujours sourire aux lèvres et plein de projets dans la tête. On apprend à relativiser…
Alors l’histoire d’Antoine me touche, de son ami Florent aussi, qui va s’occuper de réaliser un documentaire sur leur formidable aventure pour le diffuser lors de conférences, dans des hôpitaux… faire passer le message pour pousser à développer l’accessibilité dans les lieux d’accueil, aider à concrétiser de nouveaux rêves/projets pour des personnes handicapées…
Ils partent le 15 juin, vont aller faire un tour au Mexique (bon, au Mexique, il vont avancer le long de la frontière ce qui n’est pas forcément le coin le plus safe du Mexique, mais ça amènera sans doute encore plus de piment au trip…) et arriveront à San Francisco début septembre. C’est un beau projet et c’est donc un trip à suivre cet été!
Pour suivre « Handicap au vent », il y a la page Facebook et le blog. Et pour les soutenir, c’est ici.
(quant à notre Thelma, elle est repartie comme en 40…)