Sans doute un coup de la quarantaine passée, mais il y a peu, j’ai commencé à m’établir une wishlist.
Une wishlist des rêves que j’aimerai réaliser.
J’ai déjà eu la chance d’en réaliser certains.
Mais il en reste encore une sacrée flopée.
Forcément et statistiquement, si on devait interroger les gens sur leurs rêves à réaliser, les voyages auraient une part importante, en pôle-position.
Donc dans ma wishlist, il y a des lieux à voir, des choses à faire.
Et il y a un rêve un peu spécial, sans doute irréalisable.
Mais sait-on jamais : trouver une montre qui arrêterait le temps.
Enfant, je ne ratais aucun épisode de la 4è dimension.
Et parmi ces épisodes, il y en a un qui m’a particulièrement marqué : « une curieuse montre ».
Dans cet épisode, un type – très étrange, limite paria – se fait offrir une montre qui a le pouvoir d’arrêter le temps.
Cet épisode m’a fasciné…
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En octobre, je fus invité sur les hauteurs de Barcelone – à Figaro Montmany plus précisément – pour un festival environnemental et de nature, où mon film de New-York sous les eaux était sélectionné.
Vu que Barcelone est la porte à côté depuis Paris, j’y suis allé passer le WE et je n’ai pas été déçu tant par l’organisation du festival, que par l’accueil, l’environnement et la météo.
J’avais donc justement prévu de faire une petite vidéo de ce WE, un peu comme celle de mes 24h à Los Angeles. A croire que me rendre directement dans les festivals et filmer me porte chance puisque j’ai aussi gagné un prix, le prix de l’association culturelle de la ville de Granollers.
14 courts métrages concourraient, plutôt orientés documentaires, et tous avec un rapport à la nature ou à l’environnement. La diffusion de ces 14 films a été faite en 4 sessions au cours du WE. Le dimanche matin, une rando était organisée dans la montagne (images au ralenti dans le film) et avant la cérémonie de remise des prix, une séance de questions/réponses était proposée avec les réalisateurs présents. Vu que je ne parle pas espagnol, il a fallu que je sorte 2-3 mots dans la langue de Chexpir…
Ca dure 1’38, Zou!
ForadCamp 2018 from Menilmonde extras on Vimeo.
Depuis plus d’un an maintenant j’ai repris le compte Instagram de Menilmonde.
Et même si je ne publie que peu d’article/textes/vidéos ici, je suis plus productif sur Instagram, où je publie tous les jours (sauf le dimanche, oui le dimanche, c’est repos) des photos essentiellement de Paris, prises lors de mes flâneries.
Alors ça va être des photos parfois insolites ou potaches (souvent dans les descriptifs), artistiques, d’architecture … bref ce qui m’inspire.
Ce sont essentiellement des photos prises avec mon GH5 et mon objectif 100-300mm. Alors le GH5 est beaucoup plus spécialisé pour la vidéo, mais pour ce genre de photos postées sur Internet, il convient très bien. Si je devais chercher à faire de la « grande photo » vouée à posters par exemple, je devrai changer d’appareil.
Alors si vous avez un compte Instagram, n’hésitez pas à venir faire un tour.
Je mets quelques photos ici sur Menilmonde dans la partie Images, mais si vous voulez en voir un maximum, tout se passe sur Instagram.
« Oasis Oasis c’est bon c’est bon ».
Voilà, j’espère que je vais vous pourrir votre journée en vous mettant cet air dans la tête ahaha.
Bon, plus sérieusement.
Il y a un an, vers mi-octobre d’ailleurs, je perdais une veste. Une veste en velours qui m’était chère.
C’est très con.
Je voulais prendre un velib. Je pose ma veste dans le panier devant.
Le velib est crevé.
Je change de velib.
Je pars. J’arrive chez moi, je constate que j’avais oublié ma veste. L’angoisse.
J’avais un dîner de prévu, mais tant pis, je retourne à Balard, en espérant et en étant sûr de retrouver cette veste dans le panier. Optimiste.
Je croise les doigts.
Et puis j’arrive, je vois le velib. Et ma veste n’y était plus.
Putain, j’étais triste. Une veste sentimentale.
Ce n’était pas un doudou non plus hein.
Bref.
Il y a quelques mois, je croise un doudou.
Complètement écrasé à terre.
Un lapin en plus.
En croix, face contre terre.
Là, celui-là en dessous :
C’est idiot – encore – mais ça m’a fait de la peine. Double peine.
Je n’aime pas voir les peluches abandonnées.
Et puis il y avait forcément un(e) petit(e) aussi qui devait être triste derrière.
Tombé tout seul ?
Le petit l’aurait balancé ?
Pire : la nounou l’aurait balancé pour avoir la paix ?? Non…
Je l’avais pris en photo car je voulais raconter une histoire sur ce doudou.
Finalement, je ne raconterai pas d’histoire sur ce doudou, car ce que j’ai vu aujourd’hui est bien plus insolite.
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(j’ai zappé les 2 derniers chiffres pour l’anonymat)
« Écrivain cherche une chambre dans le quartier »
Voici une annonce qu’on rencontre dans les beaux quartiers.
Je flânais justement non loin de l’Odéon.
Dans le Paris des éditeurs.
Celui-ci où ces gens viennent échanger quelques mots autour d’un verre.
Sur ces fauteuils de ces bistrots qui ont accueilli les plus belles lettres.
Eux, L, qui y ont posé leur plus beau Q.
Des combats de mots mais toujours sans N.
S’exclamant de A et de O spontanés et enthousiastes.
Toujours à négocier des droits d’auteurs sans jamais ne rien C D.
Où parfois quelques grammes de H les aide à trouver la P .
Je regarde toujours les petites annonces accrochées aux murs de Paris. Tant que je peux bien sûr.
Et celle-ci, je l’ai trouvée belle.
Soignée.
C’est pas tous les jours qu’un écrivain laisse une annonce.
Et il s’est distingué par son écriture que je devine à la plume.
Raffinée.
Et il ne propose que deux morceaux de papier avec son téléphone : il semble sûr de lui.
Sans doute devine-t-il que louer une chambre à un écrivain plutôt qu’un étudiant semble gage d’assurance.
Il est habile.
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Hier soir, j’ai assisté à l’avant-première d’un documentaire réalisé par des copains : Génération Tour du Monde.
Florian et Laurent, Les Coflocs, n’en sont pas à leur premier docu sur ce thème, il s’agît de leur 3e, après Génération Working Holiday Visa et Génération Expats. Ah ça oui, ils ont voyagé les bougres !
(Et pour la petite histoire, ces deux complices ne se quittent depuis qu’ils se sont rencontrés lors d’un apéro Voyageur sur les quais de Seine il y a quelques années).
Alors mathématiquement, un docu réalisé par de chouettes personnes a de fortes chances d’être chouette. Et ça l’est : leur nouveau doc donne du peps, envie de partir/repartir, il explore aussi des envie différentes, des histoires différentes, seul, en couple ou en famille. Ils se sont rassemblés autour d’un seul et unique thème : ils se sont dits « allez merde, on arrête de se poser des questions, on se sort les doigts du et on y va ! ».
L’avant-première était au cinéma des Gobelins, avec cocktail pré-projection et même post-projection : ils ont fait les choses en grand, ça claque !
Cette projo, ce fut aussi l’occasion de recroiser des amis de la sphère du blogging voyage : être entouré de discussions de voyage, de grands projets à venir des uns, des anecdotes des autres, et de partage de souvenirs avec les plus proches.
Le film dure 52 minutes, et je vous l’offre gratos :
(un conseil : téléchargez-le et regardez-le dans les transports, le metro, le bus, le train. Ou lorsque vous avez un coup de blues, servez-vous en comme une piqûre de bonheur et d’échappée).
Alors, ça donne envie, non ?
Sans doute vous retrouverez-vous dans un personnage, ou dans les envies, motivations, joies, craintes et propos de certains. Le panel est assez large, mais surtout, il casse les à priori sur les contraintes et les freins à partir, se lancer. On se rend compte que le seul frein est finalement soi-même, qu’il suffit de se dire « Allez, j’y vais ! ».
Peut-être vous poserez-vous cette question « Et moi alors ? » ?
Sachez, que je me la pose aussi. Je ne suis jamais parti pour un voyage au long cours. J’ai commencé à voyager sur le tard, à 27 ans, et avant, le voyage ne m’attirait pas plus que cela. Mon plus long voyage fut uniquement 1 mois, au Tibet, il y a 13 ans maintenant.
J’aime trop Paris pour la quitter. Mais ce n’est pas une bonne excuse, je reconnais.
Alors aujourd’hui, aurai-je envie de faire un long tour du monde? C’est une question que je me pose depuis bien des années. Pourquoi pas oui, bien sûr. Mais j’ai une certitude : seul, non. J’aime voyager seul, mais pour un projet au long cours, non.
Evidemment, le problème serait sans doute que j’aurai déjà trop d’images filmées à traiter au bout d’une semaine ahaha et que je serai vite débordé … mais surtout qu’il me faudrait un sens, un projet à mener. C’est comme ça.
Alors demain, peut-être ? Pourquoi pas ?!
Et vous d’ailleurs?
L’été, je ne prends généralement que très peu de vacances : un semaine maximum. Pour garder des jours pour le reste de l’année, et partir plus souvent. Oui, je préfère partir moins longtemps et multiplier les escapades. Je vais d’ailleurs en avoir deux autres fin octobre et début novembre.
J’ai donc testé quelque chose de nouveau qui me trottait en tête depuis quelques mois, inspirée par un ami à travers la Haute-Marne, et aussi du périple de la Diagonale du vide de Mathieu Mouillet, une connaissance blogueur aussi.
Autant j’ai souvent marché dans des déserts, mais accompagné de chameaux et autres mules, autant je n’ai jamais marché seul en autonomie avec ma maison et ma passion sur le dos. Ce fut donc chose faite cette année pour tester ce genre d’escapade, en ayant choisi la Creuse quelques jours avant en fonction de la météo annoncée (je veux bien partir à « l’aventure dans la Creuse » (ahaha), mais sans pluie… je n’ai pas encore atteint ce level de détachement…).
Voici ce que j’ai vu (entre autre bien sûr – cette vidéo s’écoute dans l’idéal avec un casque sur les oreilles, et bien fort (et même dispo en 4K via le lecteur Vimeo si vous avez une connexion complètement folle)) :
Creuse Valley ’18 (4K) from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
Cette vidéo reflète bien ce que j’ai vécu : la quiétude. Voire trop par moments car tu es parfois obligé de faire un détour de 8km AR pour aller chercher du pain et des sardines à l’épicerie du village qui ferme à midi… Car autant la Creuse c’est chouette, mais ça reste la Creuse : il n’y a rien en dehors de la nature.
Alors je parle de la Creuse, mais ma marche s’est étendue sur les 2 départements de l’Indre et de la Creuse (car l’Indre s’appelle « Indre » même si la Creuse la traverse). (Au passage, le géographe vous dira que le Var est très étrange, car c’est le seul département français avec un nom de fleuve – le Var – et qui n’est pas traversé par ce fleuve. Allez comprendre).
Bref.
J’ai donc pris le train de Paris jusqu’à Argenton sur Creuse. Et voici mon itinéraire à pieds :
Ils ne se connaissaient pas.
Elle était vietnamienne.
Il était italien.
Dix ans plus tôt, ils ne se seraient jamais mariés.
Ils se seraient sans doute croisés. Uniquement, comme deux inconnus.
Comment toute une vie peut-elle basculer en dix ans ?
A l’aide de cette chose qui a rapproché les Hommes ?
Cette histoire est vraie, on me l’a racontée.
Puisqu’ils se sont mariés.
D’ailleurs il faudra savoir d’ici quelques années ce qu’ils seront devenus.
Je me renseignerai.
Je crois qu’au fond de moi, je voulais que la France soit championne du monde au foot pour deux raisons : que ce soit la fête et qu’on renoue avec cette victoire 20 ans après les bleus de Zidane, et puis pour pouvoir écrire ce texte. Et puis car il fallait que je prenne en photo cette liesse populaire pour illustrer ce texte.
Donc Imaginons.
Pensez-vous qu’il serait possible, pour un fan de football, de rater de manière intentionnelle la finale pour réaliser une expérience sur le détachement et l’influence de tout ce qui nous entoure ?
Je vais bientôt être plus clair.
Oui, j’ai tenté de voir ces fameux champions sur les Champs, mais j’ai juste réussi à attraper la coupe.
Fin juin, je suis tombé par hasard dans une rue – Rue Rollin – sur un scooter sur lequel un bouquet de fleurs était posé. Bien sûr je l’ai pris en photo. Vous retrouverez l’image plus bas. Et quelques heures après, je suis repassé, et le bouquet n’était plus là. Alors, j’ai commencé à imaginer le pourquoi du comment. Et il doit y en avoir beaucoup, des « pourquoi du comment… ».
Alors voici un premier acte.
Acte I : l’amoureux distrait et le mal aimant chanceux
C’est la première fois.
Rudy est heureux, il ne sait pas mettre les mots, mais il nage en pleine légèreté de l’être.
Oui, il est amoureux. Il l’est vite devenu.
C’est la première fois.
Qu’il apporte un bouquet de fleurs à sa douce.
Sa nouvelle douce.
Rose, sa nouvelle douce.
Rudy, il est tête en l’air, mais c’est justement ce qui a plu à Rose.
Rudy, il n’a jamais été avare en fleurs aussi.
Rudy, il en offrait régulièrement, à ses anciennes amoureuses. Il n’est pas de ceux qui en offrent au début, et puis plus rien après.
Rudy, il ne fait pas cette erreur.