A la fin de l’année 2018, je passais une petite semaine à Tokyo. J’avais beaucoup aimé cette ville qui ne dort jamais et sa frénésie lorsque j’y été allé en coup de vent en 2011.
Je cherchais un type de ville bien précis pour un nouveau projet vidéo : je voulais qu’il n’y ait plus personne dans les rues (un classique je sais, oui…) mais que toutes les personnes soient présentes dans chaque reflet possible.
Vitrines de magasins, miroirs, flaques d’eau (les plus jolis plans à mon sens)… bref, tout ce qui reflète.
Initialement, je voulais orienter le film vers la thématique des esprits et leur présence, une notion particulièrement importante au Japon.
Et puis finalement, j’ai préféré donner toutes ces images à une brillante amie poète, Constantine Ka, pour qu’elle ait carte blanche pour écrire sa poésie sur les images.
Ce film est donc le résultat de notre collaboration, et a déjà été sélectionné dans certains festivals en 2023.
C’est donc tout doux, et ça se passe en 3’45.
Début janvier, j’ai revu le film « Mon inconnue » d’Hugo Gélin. J’avais beaucoup aimé ce film quand il était sorti, et comme j’ai une mémoire de poisson rouge pour les films et livres, alors je l’ai regardé de nouveau (oui, c’est pratique, j’oublie tous les films au bout de 3 ans…). Et j’ai redécouvert en le revoyant que le personnage d’Olivia (joué par Joséphine Japy) joue la sérénade de Schubert. Et c’est à mon sens un des plus beaux morceaux au piano avec « Clair de lune » de Debussy.
Et en ré-écoutant cette musique, j’ai tout de suite eu envie de filmer et de lui coller des images, car elle invite à des scènes douces et poétiques. Le ralenti apporte cette douceur, mêlé au noir et blanc pour plus de simplicité et accentuer la nostalgie qui émane de cette sérénade. Schubert s’est inspiré d’un poème de Ludwig Rellstab qui déclare sa flamme par cette sérénade à celle qu’il aime en l’implorant de l’aimer en retour et de le rendre heureux… Outre le dramatique, c’est tout de même affreusement présomptueux quand même, non?!
Et comme notre hiver et plus particulièrement le mois de janvier est assez moche, j’ai profité d’une rare journée de beau temps (ouf!) pour marcher dans Paris, non pas pour prendre des photos et alimenter mon compte Instagram, mais utliser le meme appareil et le même objectif pour filmer en ralenti ces mêmes images que j’aurais pu prendre en photo. C’était le 21 janvier.
C’est tout doux, tendre et ça se passe 4’15.
Il y a bientôt 2 ans, je passais une petite semaine à Venise en amoureux avec caméra. J’y allais pour y faire un film expérimental – qui est toujours dans les cartons d’ailleurs… mais qui verra bien le jour, c’est promis!
Comme j’avais pris un forfait Vaporetto pour 48h au cours de cette semaine, j’ai amorti la chose en prenant plein de plans différents, du très serré jusqu’au grand angle, en passant par le ralenti. Le temps exceptionnel que j’avais eu était une bénédiction.
Que cette cité est belle, douce et colorée! Préservons-là…
C’est très rapide, ça dure à peine plus de 3mn. Zou!
Il y a 15 jours, je passais le WE à Séville avec une bien joyeuse troupe : un we entre amis à découvrir une cité que personne en fin de compte ne connaissait.
Alors on s’est laissé trimbaler par un ou deux guides papier et l’avantage d’être six, c’est que statistiquement, au moins une personne aura potassé la ville et les petits recoins plus ou moins insolites à voir : coup de bol, nous avions cette personne parmi nous, et statisticien qui plus est ahaha.
Ca m’allait très bien de me laisser guider, vu que je passais mon temps à filmer un peu n’importe quoi comme aux débuts de Menilmonde.
C’est rythmé et ça dure 3’19.
Allez zou!
En octobre, je fus invité sur les hauteurs de Barcelone – à Figaro Montmany plus précisément – pour un festival environnemental et de nature, où mon film de New-York sous les eaux était sélectionné.
Vu que Barcelone est la porte à côté depuis Paris, j’y suis allé passer le WE et je n’ai pas été déçu tant par l’organisation du festival, que par l’accueil, l’environnement et la météo.
J’avais donc justement prévu de faire une petite vidéo de ce WE, un peu comme celle de mes 24h à Los Angeles. A croire que me rendre directement dans les festivals et filmer me porte chance puisque j’ai aussi gagné un prix, le prix de l’association culturelle de la ville de Granollers.
14 courts métrages concourraient, plutôt orientés documentaires, et tous avec un rapport à la nature ou à l’environnement. La diffusion de ces 14 films a été faite en 4 sessions au cours du WE. Le dimanche matin, une rando était organisée dans la montagne (images au ralenti dans le film) et avant la cérémonie de remise des prix, une séance de questions/réponses était proposée avec les réalisateurs présents. Vu que je ne parle pas espagnol, il a fallu que je sorte 2-3 mots dans la langue de Chexpir…
Ca dure 1’38, Zou!
ForadCamp 2018 from Menilmonde extras on Vimeo.
L’été, je ne prends généralement que très peu de vacances : un semaine maximum. Pour garder des jours pour le reste de l’année, et partir plus souvent. Oui, je préfère partir moins longtemps et multiplier les escapades. Je vais d’ailleurs en avoir deux autres fin octobre et début novembre.
J’ai donc testé quelque chose de nouveau qui me trottait en tête depuis quelques mois, inspirée par un ami à travers la Haute-Marne, et aussi du périple de la Diagonale du vide de Mathieu Mouillet, une connaissance blogueur aussi.
Autant j’ai souvent marché dans des déserts, mais accompagné de chameaux et autres mules, autant je n’ai jamais marché seul en autonomie avec ma maison et ma passion sur le dos. Ce fut donc chose faite cette année pour tester ce genre d’escapade, en ayant choisi la Creuse quelques jours avant en fonction de la météo annoncée (je veux bien partir à « l’aventure dans la Creuse » (ahaha), mais sans pluie… je n’ai pas encore atteint ce level de détachement…).
Voici ce que j’ai vu (entre autre bien sûr – cette vidéo s’écoute dans l’idéal avec un casque sur les oreilles, et bien fort (et même dispo en 4K via le lecteur Vimeo si vous avez une connexion complètement folle)) :
Creuse Valley ’18 (4K) from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
Cette vidéo reflète bien ce que j’ai vécu : la quiétude. Voire trop par moments car tu es parfois obligé de faire un détour de 8km AR pour aller chercher du pain et des sardines à l’épicerie du village qui ferme à midi… Car autant la Creuse c’est chouette, mais ça reste la Creuse : il n’y a rien en dehors de la nature.
Alors je parle de la Creuse, mais ma marche s’est étendue sur les 2 départements de l’Indre et de la Creuse (car l’Indre s’appelle « Indre » même si la Creuse la traverse). (Au passage, le géographe vous dira que le Var est très étrange, car c’est le seul département français avec un nom de fleuve – le Var – et qui n’est pas traversé par ce fleuve. Allez comprendre).
Bref.
J’ai donc pris le train de Paris jusqu’à Argenton sur Creuse. Et voici mon itinéraire à pieds :
Fin mai, je suis allé à Amsterdam avec des amis.
Et j’ai filmé avec une Gimbal (Zhiyun Crane V2 pour les connaisseurs) un peu tout et n’importe quoi, comme il y a très très longtemps sur Menilmonde, et ma foi ça a fait du bien de revoir ces images de fraîcheur puisque ce WE-là, il ne faisait que 20°, loin, des 36° annoncés aujourd’hui à Paris…
Le géographe que je suis s’est laissé guider et j’ai été complètement paumé, impossible de savoir où j’étais avec tous ces canaux partout. J’avais déjà passé 24h à Amsterdam il y a plus de 20 ans, juste pour tirer 5-6 lattes de cowboy d’un pétard et être complètement dans le pâté le reste de la journée… Je vais pas vous cacher que j’ai beaucoup plus apprécié la ville cette année!
Alors c’est très rapide et ça se passe en 2’36 .
Allez zou!
Amsterdam ’18 from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
C’était fin avril, je profitais d’un WE familial dans mon Perche pour aller rejoindre quelques heures bien sympathiques deux collègues qui passaient justement aussi un WE non loin de chez mes parents (vers Moulicent pour les connaisseurs). Nous nous sommes donc retrouvés à trois « droneurs » pour partager un petit moment de pilotage. Pas de bol, la météo était très moyenne donc les couleurs sont assez moches ahaha :- )
J’avais en tête de réaliser plein de choses mais finalement, nos machines sont très différentes, et il s’est avéré que c’était bien plus difficile que je ne pensais pour caler nos jouets tous ensemble sur la même vitesse par exemple…
Les trois grands enfants avaient un Parrot, un Spark et un Mavic Pro.
C’est en 2 minutes! Allez zou!
(Petite référence à Underdrone à 01’21… :- )
Moulicent Dronie from Menilmonde extras on Vimeo.
Il y a quasiment 1 an, je sortais le film « Two° C », une simulation de la montée des eaux à New-York suite à l’impact d’une limitation à +2° du réchauffement climatique dus aux gaz à effet de serre (tel que signés lors de la COP 21 à Paris).
Cette simulation de montée des eaux est le résultat d’une étude menée par un groupe de scientifiques experts en climatologie (retrouvez tous les détails ici). Pour la petite histoire, deux jours après l’avoir mis en ligne, Trump décidait de se retirer du contrat de la COP 21.
Le film a très bien marché sur internet (plus de 600 000 vues sur Vimeo) et a été sélectionné dans plusieurs festivals, principalement à orientation environnementale, et a remporté le meilleur thème pour un court-métrage à un festival environnemental à Calcutta, et prix du Jury au festival Promofest en Espagne.
Au mois de mai 2018, il concourt à Turin à la fin du mois (festival environnemental), et surtout au festival de Nashville (USA) mi-mai, un festival réputé dans le milieu, qui est qualificatif pour les Oscars pour les catégories court-Animation et court-Narrative. Par « qualificatif », j’entends que les films vainqueurs dans ce festival seront pris en compte dans les futures nominations aux Oscars des catégories respectives. Non non, je ne suis pas encore aux Oscars hein…
Et en bonus, voici le trailer du festival du film de Nashville. Mon film passera le dimanche 13, le jour de mon anniv! C’est pas chouette ça? ahaha ;- )
Début février, j’ai voulu quitter la grisaille et le froid de Paris : je suis allé chercher chaleur et soleil à Barcelone.
Pas de bol, 48h de pluie pour une journée de beau temps.
J’en ai ramené une vidéo dans la continuité de la série « Archi’llusion ».
Vous aurez plus d’infos sur cette vidéo ici.