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Ca faisait longtemps que je n’avais pas recommencé l’exercice « Archi’llusion ». Un peu plus de 3 ans d’ailleurs, avec la vidéo de Shanghai. C’est une série très sympa, qui nécessite pas de filmer des plans impressionnants et avec un matériel de 30kg sur le dos, non. C’est très simple. A filmer… Il suffit juste d’avoir en tête au préalable les transformations souhaitées et shooter, beaucoup shooter.
Car bien sûr, comme dans tout film, il ne faut jamais hésiter à filmer plus qu’il n’en faut car on ne sait jamais la direction que peut prendre le montage. Justement, ce fameux montage est particulièrement long pour cette série. Pour Barcelone, il aura fallu un bon mois et demi, essentiellement à traiter/truquer les plans. Mais ça reste un grand plaisir.

Je suis donc parti début février pour un long WE à Barcelone, car figurez-vous que je n’y avais jamais mis les pieds, alors que c’est sans doute une des destinations les plus faciles d’accès depuis Paris.
Nous étions début février et l’hiver sévissait à Paris : pluie et froid. J’allais donc chercher chaleur et soleil à Barcelone : au final sur les 4 jours passés, 2 jours de pluie et seulement une belle journée… le gars qui a tout compris et qui part à Barcelone le seul WE pourri de la saison… Mais bon, tout le monde sait qu’on fait parler les images qu’on veut dans un film, sans se douter que le réalisateur a eu les chaussettes mouillées les 3/4 du temps…

 

 

 

La technique

 

La technique post-production de Barcelone s’inspire de celle de Shanghai.
Le principe se rapproche du film « Hypocentre » où les rues de Paris ont été vidées, sauf que cette fois-ci, la télécommande magique efface les bâtiments…
Pour une majorité de plans, j’efface les buildings, puis je les isole dans Photoshop pour leur donner l’aspect BD-cartoon. Je les recolle ensuite sur l’image où le building a été enlevé.
Vous l’aurez deviné, je n’ai donc pas de télécommande magique…

C’est un peu une Barcelone comme vous ne la verrez jamais. Je m’amuse à ré-inventer/re-dessiner l’architecture de la ville comme certains extraits  photos ci-dessous.

 

Une fois le traitement Photoshop réalisé avec le dessin et la découpe des buildings, débute la phase d’assemblage sur la timeline du logiciel de montage. Le secret est juste un assemblage judicieux des couches et d’animation.
Certains plans comme celui de la dernière photo ci-dessus sont une suite logique de superposition de couches, le tout calé sur la musique.

 

 

La musique est issue d’un de mes sites favoris de musique pour vidéastes : themusicbed . Il s’agît de « Father’s heart », et est signée de Tony Anderson.