Cela fait quelques temps maintenant qu’elle s’est ouverte à moi.
C’est une personne brillante qui a fait de longues études qui nous a permis de nous rencontrer.
A vrai dire, la première fois que j’ai rencontré cette personne, je ne me doutais pas qu’il allait nous mette en relation.
Mais la vie a fait qu’en ce moment, je vis avec elle. Je n’ai pas eu le choix.
Alors nous apprenons à nous connaitre, à nous découvrir.
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Il y a bientôt 2 ans, je passais une petite semaine à Venise en amoureux avec caméra. J’y allais pour y faire un film expérimental - qui est toujours dans les cartons d’ailleurs… mais qui verra bien le jour, c’est promis!
Comme j’avais pris un forfait Vaporetto pour 48h au cours de cette semaine, j’ai amorti la chose en prenant plein de plans différents, du très serré jusqu’au grand angle, en passant par le ralenti. Le temps exceptionnel que j’avais eu était une bénédiction.
Que cette cité est belle, douce et colorée! Préservons-là…
C’est très rapide, ça dure à peine plus de 3mn. Zou!
Grand Canal, Venezia from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
Aujourd’hui, je vous propose mon dernier projet : 3 minutes d’un monde confiné, de Dubai à New-York, en passant par Paris, Venise, Moscou, Tokyo, Londres et Venise.
Non, je ne suis pas allé dans ces villes au cours des mois de mars et d’avril, mais tout a été traité à la maison durant cette période de confinement.
J’en explique un peu plus sur cette page.
Alone from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
En mars de l’année dernière, je suis allé à Venise. En amoureux.
Oui, en amoureux avec ma caméra. Cinq jours à se perdre dans les ruelles, tous les deux.
Pour réaliser un court métrage expérimental, encore dans les tuyaux.
Parmi les plans incontournables que je devais tourner, il y en avait un à prendre depuis le pont du Rialto. Vous savez, c’est un pont avec deux rangées de boutiques, le plus fameux pont de Venise, construit il y a plus de 400 ans. C’est celui-ci :
Alors autant sur cette image, il n’y a personne (mais ça, j’en reparlerai plus tard…), autant lorsque j’ai filmé depuis le pont, c’était noir de monde, et pourtant nous étions qu’en mars. Je n’ose imaginer à quoi doit ressembler Venise durant le Carnaval ou en été !
J’ai donc réussi à poser mon trépied au bord du pont, et jouer des coudes pour que personne ne fasse bouger l’appareil ou ne veuille me piquer ma place.
Il fallait que je laisse tourner l’appareil durant quelques minutes. Du coup, je me suis posé et j’ai observé. Attentivement.
Et mes yeux se sont posés à un moment sur le pont. Sur la rambarde de pierre du pont.
Et puis, un message gravé a retenu mon attention.
Il ressortait parmi tous les autres.
Celui-ci : Elsie + Claudio 11-23-95
Les autres inscriptions sont basiques, juste de vulgaires gravures sans intérêt.
Regardez plutôt comment la gravure est gracieuse, délicatement inscrite dans la pierre.
Alors je ne dis pas que c’est bien de graver des choses comme ça, surtout sur un monument tel que le Rialto, mais celle-ci est exceptionnelle et à plus d’un titre…
En octobre, je suis parti presque 3 semaines en Ethiopie.
L’Ethiopie me faisait de l’œil depuis quelques années, je savais que le pays se faisait plutôt bien seul en itinérance avec les transports locaux. Un ami, Charles, revenu d’Ethiopie au printemps dernier m’a convaincu d’en faire ma destination de l’automne : il m’a bien briefé.
Je dois tout de suite vous partager que c’est la première fois que je vais dans un pays en ayant vu autant de paysages variés dans un espace aussi restreint ! Vous passez de la dépression du Danakil à -160m sous le niveau de la mer (un désert, et aussi l’endroit le plus chaud du globe de manière régulière) aux montagnes du Simiens qui culminent à plus de 4000m dans un décor andin et où il gèle, en moins de 400km à vol d’oiseau, en passant par des paysages de Far West de pitons rocheux entre temps. Et bien sûr, ces paysages sont juste époustouflants !
La voici en 3’15!
Zou ! (comme d’habitude, idéal en plein écran et son à fond!)
Ethiopia ’19 from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
Mon voyage s’est construit au fil de l’eau, au gré des rencontres et des informations glanées. J’avais bien 2-3 incontournables à voir, mais je ne savais pas dans quel ordre les aborder.
J’étais 18 jours sur place, donc il ne fallait pas perdre trop de temps, car les liaisons entre les sites peuvent être longues et éprouvantes car les routes et les bus locaux ne sont pas des plus performants…
Il y a quelques jours, j’ai été témoin d’une très jolie scène dans Paris.
C’est comme si j’avais croisé une personne, quelqu’un, un envoyé, chargé de répandre de la bienveillance. Et gratuitement.
Ce mot « gratuitement » m’a vraiment étonné. Je me suis toujours posé la question pourquoi certaines personnes sont-elles si gentilles, pourquoi elles n’attendent rien en retour, pourquoi sont-elles aussi bienveillantes ?
Détachées.
Détachées est le mot.
Oui.
Je vous raconte.
En 2019, j’ai commencé à m’intéresser plus sérieusement aux arbres. Comme beaucoup d’entre vous, j’ai lu « La vie secrète des arbres », de Peter Wohlleben.
J’ai grandi dans un village entouré de forêt, mais je n’ai jamais vraiment prêté attention à leur vie et leur évolution. Aujourd’hui, je fais plus attention, je les regarde.
J’ai même d’ailleurs un rêve : voir le plus vieil arbre au monde, et l’enlacer.
Il y a d’ailleurs match sur le plus vieil arbre au monde : certains disent qu’il s’agît d’un pin de Bristlecone en Californie, vieux de 5 062 (au lieu tenu secret), et d’autres avancent qu’il s’agirait d’un épicéa en Suède, vieux de 9 552 ans. Je crois que même déjà voir un arbre vieux de 2000 ans déjà doit être une belle émotion.
Et puis un jour de début 2019, j’ai découvert un site qui recensait les arbres remarquables d’Ile de France. Je savais déjà que l’arbre le plus vieux de Paris est un robinier planté en 1601 : plus de 400 ans ! Et parmi ces arbres remarquables, j’ai découvert la grande allée de séquoias du parc de Villeroy à Mennecy dans l’Essonne.
En voyant les photos, et j’ai trouvé cette allée incroyable ! Je n’ai jamais eu l’occasion de voir le Séquoia National Parc en Californie, mais à Mennecy,
Il s’agît de la seconde plus grande allée de séquoias d’Europe.
J’ai découvert le parc de Villeroy en juin et j’y suis retourné en juillet, pour tester mon drone qui revenait de réparation, suite à un dysfonctionnement dans la Creuse (et non un crash).
Voici ce parc en 2 minutes de douceur.
Parc de Villeroy from Maxime // Menilmonde on Vimeo.
Je suis tombé amoureux de ce parc. Et surtout, au moment où j’ai découvert l’allée des séquoias, j’ai commencé à sentir cette odeur si familière de pins, cette odeur qui m’a re-transporté direct en enfance quand je traversais un petit bois de pins dans la station balnéaire où je passais mes étés, dans la Manche au nord de Granville.
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- Bonjour Madame
- Bonjour jeune homme. Et c’est mademoiselle s’il te plait.
- Euh…
- Oui ? Que veux-tu mon p’tit père?
- Euh, je voudrais…
Jean-Bertrand est tout rouge.
- Oui jeune homme, dis-moi tout, tu veux ?
- Euh, je voudrais une boîte de préservatifs s’il vous plait.
La dame derrière :
- Hihi
Les neufs personnes dans la file :
- Hihi
Jean-Bertrand devient écarlate.
- Et pour quoi faire jeune homme ?
Jean-Bertrand est violet.
Puis bleu.
Comme le bonhomme de Butagaz.
Il y a 15 jours, je passais le WE à Séville avec une bien joyeuse troupe : un we entre amis à découvrir une cité que personne en fin de compte ne connaissait.
Alors on s’est laissé trimbaler par un ou deux guides papier et l’avantage d’être six, c’est que statistiquement, au moins une personne aura potassé la ville et les petits recoins plus ou moins insolites à voir : coup de bol, nous avions cette personne parmi nous, et statisticien qui plus est ahaha.
Ca m’allait très bien de me laisser guider, vu que je passais mon temps à filmer un peu n’importe quoi comme aux débuts de Menilmonde.
C’est rythmé et ça dure 3’19.
Allez zou!
Ça faisait quinze ans hier.
Oui, quinze ans. Déjà. C’est fou.
Car hier, j’ai eu envie de relire mes vieux carnets.
Comme une sorte de nostalgie.
Et je suis retombé sur une page de notes du 21 février 2004.
C’était émouvant.
Ces notes évoquaient ce jour-là une rencontre.
Et je me souviens de cette rencontre si singulière.
Et pourtant, au début, ce n’était pas évident.
Je me trompai sur tout, il fallait réapprendre. Ça fait avancer.
Elle, je ne l’avais jamais vue. Elle non plus d’ailleurs.
C’est par téléphone que nous nous sommes connus. C’était une sensation très étrange.
Les autres, elles m’avaient donné son numéro ; et elle, elle m’avait donné son adresse.
Première fois que je lui parlais à elle. A l’une d’entre eux.
Et pourtant, je me souviens, j’étais à l’aise. Et elle aussi d’ailleurs.
Oui, j’aurais très bien pu ne pas être à l’aise. Car ce n’est pas ordinaire.
Elle était à peine plus jeune que moi à l’époque. Sans doute vingt-cinq ans je crois, et j’en avais vingt-sept. Encore étudiante, une brillante étudiante, oui.
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